You will know how to say NO when you have to say NO !

Non, je ne reviendrai pas vers toi. Parce que c'est toi qui m'a jeté, c'est toi qui n'étais pas désolé, c'est toi qui n'y croyais pas, c'est toi qui m'as dit que nous n'étions pas compatibles... et en plus de tout ça, c'est toi qui m'a dit que tout était de ma faute. Alors je l'ai décidé : j'ai repris mes clics et mes claques, j'ai remballé tout l'amour et les projets que j'avais pour nous deux, j'ai arrêté de me faire des films, et j'ai décidé de ne plus te parler.

Non, nous ne serons pas amis. Parce que si nous l'avons été, c'était surtout parce que je me faisais tout un tas d'illusions à ton sujet, et que j'ai bien fini par me rendre compte que tu ne valais pas la peine que je cours pour toi, ou même que je pense à toi.

Et crois moi que si je pense encore à toi, j'admets que ce doit être pathologique, parce qu'après tout ce que j'ai déjà pleuré, logiquement je ne devrais plus. Si j'étais logique, ça se saurait... et c'est bien malgré moi.

Non, je ne sais pas ce que je veux. Biensur que je ne sais pas ce que je veux, je n'ai que 21 ans (bientôt 22 !!!), je n'ai pas encore vu le monde, et ma vie n'a pas encore commencée (même si elle est déjà bien remplie).
MAIS, bordel, je suis déjà bien assez grande pour savoir ce que je ne veux pas...

Non, je n'ai pas rompu avec mon ex, pour indisponibilité chronique, pour me remettre avec un autre qui pourrait me mettre entre parenthèses quand ça lui chante. Ok, moi aussi des fois je pars sans laisser de traces pendant une semaine ou plus : quand je pars en vadrouille équipée de mes rangers le plus souvent, ou alors c'est que je suis dans le trou du bout du bout du monde... Enfin j'ai "une bonne excuse".

Non, celui qui publie tous les jours sa vie sur Facebook depuis sont Iphone n'a pas une bonne excuse... Ou alors l'excuse de pas y avoir pensé, de ne pas en avoir eu l'envie... et en mon sens c'est encore pire. Et s'il a la maturité de me dire "oui mais toi non plus !" je lui répondrai qu'il ne s'agirait pas non plus que ça vienne toujours de moi, que j'ai encore la naïveté de percevoir le couple comme une relation d'échange, et que j'en ai marre des mecs qui finissent toujours par me dire que c'est de ma faute : je me casse.

Non, quand je dis qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée je ne cherche pas à camoufler un manque d'opportunité. Je ne choisi pas les mecs par défaut, c'est tout.

Alors, comme dirait un professeur de droit Américain que j'adore :

Too bad, so sad !!!